Google Images et web semantique : ou situer le "bon" équilibre ?
Voila un des développements de Google image search rendu possible grâce au web sémantique.
La question que je me pose est la suivante : quels équilibres éthiques sont-ils acceptables au regard de cette autre dimension : http://florencemeichel.blogspot.com/2011/06/le-web-semantique-le-bras-arme-du.html
Autre question : quel est le rôle du prof face à ce genre d'outils : la découverte et l'usage de l'outil me semblent inviter à un nécessaire questionnement critique ?
MAJ du 6 septembre : même question pour google correlate https://www.google.com/trends/correlate/draw
Commentaires
Je me trompe peut-être, mais la démarche du Web sémantique ne peut-elle être comparée, par analogie, à celle qui animait les encyclopédistes d'antan ?
Le web sémantique n'est-il pas la résultante d'une volonté d'inventorier et de propager la connaissance existante ?
La sémantique introduite n'est-elle pas l'occasion de transmettre du lien et donc du savoir ?
Par la nécessaire réflexion qu'il doit fournir pour alimenter le Web Sémantique, l'individu n'est-il pas ainsi responsabiliser vis à vis de ce qu'il diffuse ?
Cette implication n'est-elle pas un "moyen" d'inviter chacun à prendre conscience des traces qu'il laisse et ne participerait-elle pas à une prise de conscience quant à la gestion de l'identité numérique ?
En te lisant, j'aurais envie de répondre oui et non...en l'état actuel des développements technologiques, tes réflexions me semblent cohérentes et de "bon sens".
Mais ce qui vient relève d'une autre nature : avec le web des objets. la géolocalisation et les nanotechnologies par exemple, le web va devenir de plus en plus persuasif et intrusif : il deviendra de plus en plus difficile de maitriser les traces liées a son identité http://goo.gl/eFCjX ... Autant en prendre conscience des maintenant, pour tenter de trouver les bons équilibres en toute responsabilité ? Quand Le patron de Facebook nous dit avec assurance que la vie privée n'existe plus, il prépare un terrain qui n'est pas forcement celui que nous voulons ?
A chacun de fixer son degré "d'impudité"...
La question que tu poses en toile de fond, c'est comment on informe/éduque l'utilisateur ?
A quoi, je réponds, le veut-il ?
Lorsque je discute avec mes apprenants de ce qu'ils publient sur Facebook, je me dis qu'ils sont plutôt conscients du danger, mais qu'en revanche, ils n'utilisent pas la même unité mesure de l'intimité que moi...
Dans ce cas, est-ce au prof de faire cette éducation là, personnellement, je ne le crois pas...
Auraient-ils la même mesure s'ils avaient conscience de la nature centralisée et propriétaire de Facebook (design) ?
La responsabilité pédagogique du prof ne porte-t-elle précisément sur cette prise de conscience ? Qui devient du même coup une compétence digitale pour ceux qui s'emploient a la développer !
Je fais parti de ces profs qui considèrent qu'ils n'ont pas à se substituer à la société.
Certes j'aborde la notion d'identité numérique, mais, de mon point de vue, la notion d'identité relève de la philo, de l'éducation socio-culturelle, voire de l'éducation civique.
En revanche, je veux bien m’appesantir, m'investir, sur les aspects plus techniques, tels que :
* la délocalisation des données ;
* les formulaires de gestion des options à rallonge ;
* la sécurisation des accès ;
* ...
Liste à complèter...
C'est un projet de société !